• Un autre extrait de "Hasards" (Les chroniques de Némo Vogt)

    "...Le Gert de cinquante deux ans déambulait à présent dans les salles quasi désertes de l’immense bâtiment. Ses pas résonnant sur le parquet rythmaient lentement la nostalgie qui émouvait l’homme. Ses mains, nerveusement, fouillaient les amples poches de son trench. Son cœur se serra lorsqu’il pénétra dans la grande salle où était organisée une exposition d’œuvres récentes. Il était dans l’ancienne salle des peintres du XIXe siècle.
    Si longtemps après, il savait, il avait toujours su, que Griselda avait été son grand Amour. Il ne l’avait jamais revue. Qu’était-elle devenue ?

    Il approcha d’une toile différente des autres.
    L’ensemble de l’expo était très gai, moderne, lumineux, et cette toile détonnait dans l’ensemble. Il émanait de cette toile étrange tant de tristesse… Si l’on avait pu peindre un sanglot, cette toile en aurait été le chef-d’œuvre…

    Gert eu cette impression qu’il était arrivé au terme de sa visite. Ce dimanche matin, son passage au musée avait été jusque là une visite de la galerie privée et secrète de Gert. Un musée qu’il croyait oublié. Ce qu’il y avait vu l’avait rendu triste, à l’image de son long trench, toujours mouillé.

    Et cette toile…
    Tout à coup, il revint à la réalité culturelle de l’exposition et il s’intéressa très particulièrement à ce tableau sombre.
    Plus qu’une peinture, c’était une vision. Un personnage éthéré, d’une tristesse infinie, écartelé entre deux univers, tendait désespérément une main vers le visiteur. ..."

    A suivre...

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