• ArticlesJe rêve d’une nuit où

    La pourpre scintillante qui ruisselle des étoiles

    Embrase mon pourpoint de velours.

    Noire, l’étoffe se pare de larmes de feu

    Et de lames d’acier.

     

    Quêteuse de maraude ?

     

    Cueilleuse d’émeraudes.

     

    Je rêve

    Je rêve encore d’une nuit

    La pourpre s’embrase de folie

    Et

    Dans un envol lumineux

    Etincelle l’univers en tintinnabulant.


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  • ArticlesQuel est ce fantôme pâle qui danse sous la lune ?

    D’où vient ce parfum d’eau qui mouille mes cheveux ?

    D’où me vient cette poussière qui poudre mes souliers ?

    Quel est ce chant qui hante ma mémoire ?

     

    Alors, je me souviens.

     

    J’ai marché dans cette forêt,

    Je cherchais l’Enchanteur,

    J’ai griffé mes bras aux ronces,

    J’ai trouvé le Chanteur.

     

    Et maintenant,

     

    Je rêve d’une nuit où la peine sera enterrée,

    Où la douleur sera peinte en vert,

    Où la Mort aura trouvé son maître.

     

    Alors, dès l’aube,

     

    J’irai ranger mes guenilles

    J’irai manger des pétronilles

    J’irai langer les Saint Gilles

    J’irai changer les codicilles.

     

    Et je n’aurai plus de larmes.


     

     


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  • ArticlesJe rêve d’une nuit où tous les masques seront gris

    Où tous les chats feuleront rond

    Où les sorcières mangeront du fenouil

    Et où les graines pousseront vers le bas.

     

    Je rêve d’une nuit

    Dans l’ombre d’Yggdrasil,

    Cueillant la Rune magique,

    Sleipnir cabré sous la Lune.

     

    Je rêve d’une nuit où tous les masques seront mis

    A bas

     

    Loki, bandit du Walhalla,

    Aide-moi de ton feu

    Laisse les sorcières au fenouil

    Danser aux portes de l’Asgard.

     

    Je rêve que je rêve.

    Encore.

    Incohérence du chaos

    Et fractale merveilleuse de l’esprit,

    Ouvre, ouvre grand les portes du rêve…

     


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  • Je rêve d'une nuit dont le frémissement me ferait chanter, comme une corde de viole,
    Vibrer au son des muses d'améthyste,
    Froisser le temps et n'en faire qu'un coeur de crépon,
    Ne pas toucher la fleur éphémère, trop fragile.

    Je devrais deviner le rouge dans la nuit, juste en frôlant le fin pétale.

    Je rêve d'une nuit où l'herbe serait bleue et le ciel de pétrole s'appuierait sur les cimes.


    J'aime les larmes des cieux repentant et la fierté humble du coquelicot vainqueur.

    Le paradoxe du coquelicot : le coquelidoxe.
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  • Je rêve d'une nuit où l'orage déchire l'océan et brise la Lune dans sa fureur.
    Debout sur la falaise, il faut résister au vent.
    Il n'y a plus de passé, et plus d'avenir.
    Juste un immense et terrible fragment d'éternité.

    Insignifiant et dérisoire amas biologique face aux éléments, je lutte.

    Quelle intensité dans cette minuscule éternité...
    Fermer les yeux, sentir le vent...


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