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Par nemovogt le 7 Juin 2010 à 22:43
La pourpre scintillante qui ruisselle des étoiles
Embrase mon pourpoint de velours.
Noire, l’étoffe se pare de larmes de feu
Et de lames d’acier.
Quêteuse de maraude ?
Cueilleuse d’émeraudes.
Je rêve
Je rêve encore d’une nuit
Où
La pourpre s’embrase de folie
Et
Dans un envol lumineux
Etincelle l’univers en tintinnabulant.
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Par nemovogt le 1 Juin 2010 à 14:16
Quel est ce fantôme pâle qui danse sous la lune ?
D’où vient ce parfum d’eau qui mouille mes cheveux ?
D’où me vient cette poussière qui poudre mes souliers ?
Quel est ce chant qui hante ma mémoire ?
Alors, je me souviens.
J’ai marché dans cette forêt,
Je cherchais l’Enchanteur,
J’ai griffé mes bras aux ronces,
J’ai trouvé le Chanteur.
Et maintenant,
Je rêve d’une nuit où la peine sera enterrée,
Où la douleur sera peinte en vert,
Où la Mort aura trouvé son maître.
Alors, dès l’aube,
J’irai ranger mes guenilles
J’irai manger des pétronilles
J’irai langer les Saint Gilles
J’irai changer les codicilles.
Et je n’aurai plus de larmes.
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Par nemovogt le 29 Mai 2010 à 01:37
Je rêve d’une nuit où tous les masques seront gris
Où tous les chats feuleront rond
Où les sorcières mangeront du fenouil
Et où les graines pousseront vers le bas.
Je rêve d’une nuit
Dans l’ombre d’Yggdrasil,
Cueillant la Rune magique,
Sleipnir cabré sous la Lune.
Je rêve d’une nuit où tous les masques seront mis
A bas
Loki, bandit du Walhalla,
Aide-moi de ton feu
Laisse les sorcières au fenouil
Danser aux portes de l’Asgard.
Je rêve que je rêve.
Encore.
Incohérence du chaos
Et fractale merveilleuse de l’esprit,
Ouvre, ouvre grand les portes du rêve…
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Par nemovogt le 27 Mai 2010 à 22:16
Je rêve d'une nuit dont le frémissement me ferait chanter, comme une corde de viole,
Vibrer au son des muses d'améthyste,
Froisser le temps et n'en faire qu'un coeur de crépon,
Ne pas toucher la fleur éphémère, trop fragile.
Je devrais deviner le rouge dans la nuit, juste en frôlant le fin pétale.
Je rêve d'une nuit où l'herbe serait bleue et le ciel de pétrole s'appuierait sur les cimes.
J'aime les larmes des cieux repentant et la fierté humble du coquelicot vainqueur.
Le paradoxe du coquelicot : le coquelidoxe.
2 commentaires -
Par nemovogt le 10 Mai 2010 à 23:40
Je rêve d'une nuit où l'orage déchire l'océan et brise la Lune dans sa fureur.
Debout sur la falaise, il faut résister au vent.
Il n'y a plus de passé, et plus d'avenir.
Juste un immense et terrible fragment d'éternité.
Insignifiant et dérisoire amas biologique face aux éléments, je lutte.
Quelle intensité dans cette minuscule éternité...
Fermer les yeux, sentir le vent...
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